Formalités aéroportuaires passées rapidement. Nous grignotons un sandwich au bar pour patienter car le diner en vol ne sera servi que vers 2 h 00 du matin, heure à laquelle… vous préférez dormir !

Vol tranquille sur un antique A340-300 datant de l’époque de la marine à voile. Repas à peine corrects.

Arrivée à Madrid avec une heure de retard réduisant en peau de chagrin le temps imparti à la connexion.

Heureusement on nous fait prendre un chemin détourné pour éviter la traversée intégrale de l’aéroport.

Et arrivés à deux pas de la porte du bus gracieusement mis à notre disposition nous tombons sur le contrôleur Schengen décidé à faire du zèle et augmentant dangereusement la nervosité ambiante.

Mais bon tout passe et nous posons enfin le pied dans l’A321 d’Air-France et son équipage souriant qui nous ramènera en France fatigués mais heureux de notre magnifique périple en terre argentine.

Youpiiiiiiiiiiiiiii pas de réveil et départ de l’hôtel à 11 h 00 (non vous ne rêvez pas) vers Tigre.

Traversée de BA puis déjeuner au casino de Tigre. Buffet très correct mais bruyant à l’extrême casino oblige.

Après le repas direction l’embarcadère pour une balade fluviale sur El Tigre. Seul intérêt : nous faire passer l’après-midi, prendre les ultimes photos et dépenser nos derniers pesos.

Retour à l’hôtel où nous prendrons une bonne douche au spa (superbe) et revêtirons nos habits de lumière pour le vol de retour.

Départ de l’hôtel à 8 h 15 après un petit tour du village.

Traversée de terres arides hérissées de cactus candélabres. Arrêt à Parque Nacional Los Cardones à 2 871 m d'altitude pour admirer ces géants piquants.

Passage du Piedra del Molino situé à 3 457 m point le plus haut de notre périple. Polaire de rigueur. Et là changement radical de paysage. Tout est vert ! On se croirait au Pays Basque. Nous descendons la route escarpée de la Quebrada de Escoipe et apercevons nos premiers condors.

Déjeuner asado (barbecue) chez Enrique, éleveur de chevaux et organisateur de randonnées équestres haut en couleur qui tentera de nous gaver comme des oies avec force rasades de vin !

Arrivée à Salta sous la pluie, la première, temps libre avant de regagner l’aéroport où nous dégusterons notre panier pique-nique.

Vol agité vers BA (privés de collation, la fameuse petite boite) où nous retrouvons avec joie Alfredo qui nous ramènera à l’hôtel Boca que nous commençons à connaitre.

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Départ de l’hôtel à 6 h 45 avec les valises qui nous suivront sur un pick-up d’assistance.

Traversée des plantations de tabac de la vallée de Lerma pour atteindre la Quebrada de Las Conchas, ensemble de roches sédimentaires de grès rouge et de dunes fossilisées puis érodées par l'eau et le vent et qui présente des couleurs et des formes variées.

Arrêt à Garganta del Diablo "gueule du Diable" qui est un goulot creusé par l'érosion et, par un curieux effet d'optique, on ne sait plus si l'on regarde vers le haut ou si il s'agit d'un gouffre puis à El Anfiteatro surprenante cheminée minérale creusée par les pluies dans la hauteur de la falaise et offrant une caisse de résonnance étonnante.

Route vers Cafayate avec la visite de la bodega Nanni où nous dégusterons quelques uns de leurs délicieux vins.

Déjeuner de spécialités locales à Cafayate.

A la sortie de la ville fin du bitume : c’est la Ruta Nacional 40 (une piste en réalité - environ 100 km à 20 à l'heure) et la Quebrada de Las Flechas - formation géologique étrange, principalement de très anciennes dunes fossilisées puis ravinées par le vent et la pluie et formant presque des aiguilles ou des flèches, expliquant le nom de la vallée - qui nous conduira à Cachi niché à 2 200 m à travers des paysages fantastiques. Arrivée nocturne vers 21 h 30 après avoir été bien secoués. Hôtel modeste mais propre et WIFI au salon ! Pas très performant.

Départ de l’hôtel à 6 h 30 car nous avons une longue route à parcourir environ 500 km aller-retour.

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Si nous avions quelques idées de ce qui nous attendait à Buenos-Aires, Ushuaia, Perito Moreno et Iguaçu, le Nord Ouest Argentin - le NOA comme ils disent là-bas - nous réserve de belles surprises.

Direction Purmamarca et sa colline aux sept couleurs. Visite de ce petit village andin avec sa place ombragée autour de laquelle sont installées les échoppes des vendeurs de tissus colorés et autres souvenirs destinés aux touristes que nous sommes. Particularité andine : inutile de négocier les prix car ils sont très corrects, les indiens n’ayant pas la mauvaise habitude d’arnaquer les touristes.

Arrêt à Tilcara et visite de la Pucará - forteresse en langue quechua - et l'un des rares vestiges de l'époque préinca. Ce village fortifié a été construit à partir du 11è siècle jusqu'au 15è siècle. Il réunit des habitations, des tombes et un enclos sacré.

Nous continuons notre périple dans des paysages à couper le souffle.

Déjeuner à Humahuaca petite bourgade située à 3 000 m d’altitude dans la peña de Fortunato Ramos, ancien instituteur des hauts plateaux, musicien, poète et, surprise, francophone.

C’est au son de l’accordéon et d’un instrument de musique unique au monde que nous déjeunons.

Moment d’émotion lorsque Fortunato nous lira un poème dédié à la condition de vie des enfants des Andes et qu’il serait bon de lire chaque matin dans les écoles de nos cités….

Petite balade à pieds dans le village et première consommation de feuilles de coca pour atténuer l'effet de l’altitude. Efficace.

Retour à travers des paysages magnifiques et surprise, nous croisons la route d'un rassemblement de gauchos se rendant à cheval et en tenue traditionelle à la fête de Humahuaca.

Arrivée à l’hôtel vers 20 h 30 où nous dinerons correctement mais rapidement car demain…. on se lève tôt !

Départ d'Iguazu à 10 h, avec encore un problème avec la note de l'hôtel. Vite réglé avec l'aide de Dayse. Nous avions en effet trouvé une facture glissée sous la porte de notre chambre. Cet hôtel sera la seule fausse note hôtelière du voyage.

Direction l'aéroport pour prendre l'avion en direction de Salta. Décollage - sous la pluie - à 12 h et arrivée à Salta à 14 h. Comme à chaque voyage, nous aurons droit à notre petite boîte en guise "d'en-cas" voire de déjeuner. Cette "petite boîte" étant devenue une source de plaisanterie au sein du groupe.

Récupération des bagages sans problèmes.

Direction le restaurant pour le déjeuner que nous prendrons à 15 h. C'est à pieds que nous rejoindrons l'hôtel. 

Passage rapide dans notre chambre et départ, toujours à pieds, pour un petit tour de la ville.

Salta la linda "la belle" est une ville coloniale située à 1 200 m d'altitude. Il y régne une atmosphère provinciale. Visite de la cathédrale et du marché.

Puis temps libre jusqu'au dîner qui aura lieu dans une peña traditionnelle avec spectacle folklorique et ambiance locale car c’est samedi.

Retour à l'hôtel vers minuit. Vite au lit car demain matin il faut se lever à … 5 h 30.

Les valises resteront à l'hôtel car nous y dormirons encore une nuit.

Départ de l'hôtel à 9 h 00. Direction le Brésil pour y admirer les chutes de ce côté de la frontière. 

En effet, les chutes d'Iguaçu se trouvent à cheval sur deux pays : l'Argentine et le Brésil.

Passage des frontières de ces deux pays avec quelques attentes. En effet, nous ne sommes pas les seuls à vouloir passer et en plus ce sont les vacances d'été en Argentine. De plus les brésiliens frontaliers viennent acheter leur essence en Argentine, celle-ci étant moins chère que chez eux.

Mais avant d'aller voir les chutes, nous nous offrons un extra : leur survol en hélicoptère. Ça ne dure pas longtemps, mais la vue de là haut est époustouflante.

Puis nous entrons enfin dans le parc côté brésilien. Un bus nous emmène au plus près du sentier facile en pente douce et ombragé de 1 200 m qui offre une vue différente et globale des 267 chutes. Retour à la surface par un ascenseur climatisé.

Nous aurions pu voir les chutes de cette façon...

 ... ou comme ça :

Et c'eut été dommage.

Déjeuner dans une immense charusqueria.

Après le déjeuner visite d'un parc privé regroupant différentes espèces d'oiseaux dont le célèbre toucan.

Avant de repasser les frontières arrêt obligatoire dans un magasin de souvenirs.

Retour à l'hôtel et dîner au restaurant. Mauvaise surprise au moment de payer nos boissons, on nous présente une note comportant deux buffets alors que nous sommes en pension complète et que seules les boissons sont à notre charge. Problème réglé (du moins le pensions-nous…) à la réception.

Petit tour en "ville" et au lit.

Nos smartphones gazouillent. Il est 4 h 00 du matin, BA s’éveille et il faut déjà se lever. 

Départ de l'hôtel à 5 h 15 après une rapide collation. Direction l'aéroport d'Ezeiza pour prendre l'avion vers Iguazú où nous arriverons à 9 h 30.

La matinée commence par notre première visite du Parque Nacional d'Iguazú à la découverte des chutes qui sont inscrites au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Nous sommes à la frontière entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay et les deux premiers pays se partagent le parc naturel où coulent les plus grandes chutes du monde : 275 chutes, un rideau de plus de 2 km de long ou encore 6 million de litres d’eau déversés à la seconde !

Et là nous restons scotchés et sans voix devant cette merveille de la nature. Des millions de m3 d’eau se déversent dans un fracas assourdissant. Nous avons de la chance car le printemps pluvieux permet un tel débit.

Déjeuner dans un restaurant du parc.

Après le déjeuner, nous prenons le petit train nous amenant au plus près de la Garganta d'El Diablo. Nous traversons, sur des passerelles, le fleuve Iguazú si calme que l'on ne soupçonne pas ce qui nous attend quelques mètres plus loin.  Et là ça dépasse l'entendement. Elle porte bien son nom. Des tonnes d'eau se déversent et s'écrasent 90 m en contre-bas en bouillonnant dans un grondement de tonnerre. Tous les yeux sont rivés vers le bas, c'est hypnotisant.

En fin d'après-midi, nous descendons prendre le zodiac pour une approche au plus près des chutes. Douche assurée. Nous en revenons archi trempés…comme prévu ! Heureusement que nous avions pris la précaution d’acheter un appareil photo étanche mais pas celle de mettre un maillot de bain.

Nous voulions les voir de près. Nous avons été servis.

Aujourd’hui nous avons marché environ 7 km par près de 40° C.

Matinée tranquille. Pas de réveil qui sonne. Alors nous en profitons pour écrire quelques cartes postales.

Une famille de renards s’amuse sous les fenêtres de l’hôtel, dame chouette nous surveille du coin de l’œil et un rapace volète.

Retour sur Buenos-Aires. Devons libérer la chambre à 11 h 00 et quitter l'hôtel à 12 h 00. Notre avion décolle à     14 h 00. Devrions atterrir à 17 h 00 et retrouver notre premier hôtel à Buenos-Aires.

Ce soir dîner spectacle de tango près de l’hôtel.

Bien arrivés à Buenos Aires où il fait une chaleur de four avec un taux élevé d'humidité. Avons retrouvé notre guide Alfredo et l’hôtel Boca.

Départ pour le dîner spectacle de tango au restaurant El Querandi à 20 h 30 et retour aux alentours de minuit.

Plus dur sera le réveil demain matin prévu à … 4 h 00 !

Départ de l'hôtel à 8 h 30 en direction du Perito Moreno où nous embarquerons à bord d'un catamaran pour approcher au plus près le plus célèbre glacier argentin.

Cette langue de glace s'étire sur 30 km de long. Le front glaciaire s'étire quant à lui sur 5 km de large et s'élève à 60 m au-dessus de l'eau. Il repose par 150 à 170 m de profondeur environ.

C'est le seul glacier au monde qui avance encore.

Départ du bateau à 10 h et après quelques temps de navigation, nous arrivons au pied du glacier. Impressionnant car le glacier avançant d’1,60 m par jour, toutes les 10 mn des amas de glace se détachent et tombent dans l’eau en  provoquant, dans un beau vacarme, de superbes vagues !

Après être restés plus d'une heure en admiration devant cette masse de glace, retour à l’embarcadère d'où nous avons repris notre minibus pour aller marcher sur les passerelles aménagées permettant d'autres vues de ce géant.

Déjeuner pique-nique (au frais) face à celui-ci en compagnie des oiseaux.

Visite du glaciarium retraçant la vie de différents glaciers.

Retour sur El Calafate où nous faisons une halte pour visiter la ville. Recherche (compliquée) de timbres que nous finirons par trouver dans une boutique.

Retour à l'hôtel avec la navette, celui-ci étant situé en dehors du centre ville.

Dîner prévu à 21 h 00. Les argentins dinent tard (et les sardes dinent à l’huile !).